Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Objectif Bac
Objectif Bac
Publicité
Derniers commentaires
13 juin 2010

Thème : Stratification sociale et inégalités

La stratification sociale désigne l’ensemble des systèmes de différenciation sociale basés sur l’inégale distribution des ressources et des positions sociales.

 

Chap I : Egalités et inégalités

 

 

I.                    Egalités

 

 

A.     Sociétés démocratiques selon Tocqueville
-Ce sont les sociétés qui reposent sur le principe d’égalité permettant d’envisager une mobilité sociale.

 

-Egalité des conditions: égalité des droits, liberté d’agir et sentiment d’être légal des autres.

 

   -->égalité des droits : tous égaux devant la loi.
   -->égalité des chances : talent à l’origine des positions sociales.
   -->égalité des situations: niveaux et modes de vie sont proches.

 

-Toutes les inégalités n’ont pas disparu, mais elles sont légitimes  car elles proviennent des différences de capacités et des mérites.

 

 

B.     Réduction des inégalités

 

-Dép. début XX-> diminution des inégalités de revenus dans la plupart des pays dvpé.

 

-Pdt RI -> inégalités éco ñ puis òcar les travailleurs ont acquis des droits sociaux et l’Etat es intervenu.

 

- Diminution des inégalités éco quand ->*crise éco = faillites avec ò valeur du patrimoine des + riches ;                                                            *guerres= détruit une partie patrimoine éco ;

 

                                                                         *impôt progressif = taux ñselon revenus ;

 

                                                                         *Etat-providence = met  salaire minimum, revenus assurance et revenus d’assistance ;          *Luttes sociales = obtient par ex ñrevenus.

 

-Démocratisation de l’école depuis XXe -> Etat ñses dépenses, fixe des objectifs + multiplication nombre de lycées et universités => massification scolaire.

 

-Egalités H-Femme : *éco : Femme ont un travail ;
                                     *juridique: Femmes sont émancipés de l’autorité de l’H.

 

                                     *politique : citoyenneté, droit de vote (1944), accède poste politique (1999)
=> Et ce grâce à la réussite scolaire et aux luttes féministes.

 

 

C.     Moyennisation

 

Processus de constitution d’une vaste classe moyenne rapprochant ainsi les niveaux et modes de vie.

 

-Pour Mendras: société en toupie.

 

-Classe moyenne : prof intermédiaire, employés, partie cadres et prof intellectuelles sup, ouvriers qualifiés.

 

-30 Glorieuses -> modes de vie se rapprochent.

 

-Classe-> hétérogène et ce n’est pas un groupe social.

 

-Mobilité sociale se serait accrue => conscience de classe au profit d’un individualisme positif.

 

 

D.     Mesure des inégalités éco

 

-Outils : *écart inter-déciles: D1 =pauvres et D9=riches

 

*courbe de Lorenz: visualise les inégalités= + la courbe obtenue se rapproche de la bissectrice, moins il y a d’inégalités.

 

*Coeff de Gini: nombre entre 0 (égalitaire) et 1 (petite minorité a quasi toute les richesses ou revenus).

 

 

II.                  Inégalités

 

 

Une inégalité est une différence qui se traduit en termes de désavantages et d’avantages partagés par des personnes aux caractéristiques identiques.

 

 

A.     Inégalités sociales

 

-inégalités des Femmes : emploi à temps partiel, gagne 20% de mois, plus touché par le chômage, moins de poste à responsabilité.

 

-Inégalités face à l’emploi, la mort, la C, les loisirs, pratiques culturelles, prestige, pouvoir, liées au sexe, à l’âge (beaucoup sont liés aux différences de revenus).

 

 

B.     Inégalités éco

 

-Inégalités des salaires, inégalités des revenus, inégalités de patrimoine.

 

-D de travailleurs qualifiés, il y a donc une tension sur les salariés qualifiés ->ñrapide des salaires.

 

-La mondialisation est responsable de la pression et de la baisse des bas salaires.

 

-Dvpt chômage et de la précarité expliquent cette remontée d’inégalités.

 

-En longue période, les inégalités éco de revenu ou de niveau de vie ont eu tendance à se réduire.

 

 

C.     Inégalités culturelles

 

-Elles sont liées aux inégalités scolaires.

 

-Elles sont toujours importantes.

 

-Niveau de vie et de diplôme conditionnent l’accès à la culture.

 

-Montée individualisme favorise l’idée que les inégalités sont légitimes.

 

 

Chap II : Mobilité sociale

 

 

I.                    Mobilité sociale

 

 

La mobilité sociale est la circulation des individus entre les différentes positions sociales dans la hiérarchie sociale.

 

 

A.      Enjeu social et politique

 

- Social : mobilité sociale est un moyen d’évaluation de la société. En France, la société a eu tendance à ñentre 1977 et 1993.

 

-Il existe des sociétés de castes (groupes fermés), d’ordres (mobilité faible) et de classes (groupes sociaux homogènes, conscience de classe).
Pour Marx: 2 classes -> bourgeoise et prolétariat avec lutte des classes.

 

-Politique : mobilité valorisée dans des sociétés ouvertes aux changemt sociaux. Dès lors la mobilité est liée à la Q de l’inégalité des chances, démocratisation école.

 

B.     Mesures de la mobilité sociale

 

-Tables de mobilité: pas un instrument de mesure parfait -> tout changemt de PCS est défini comme de la mobilité sociale or mobilité c’est quand on change de classes sociales.

 

-Table de recrutement: indique l’origine sociale.

 

-Table destinées: indique ce que sont devenus les fils de cadres, ouvriers… donc à quelles PCS appartiennent les fils.

 

 

II.                  Formes de mobilités

 

 

A.     Mobilité horizontale etverticale

 

-Mobilité verticaleest un changement de position sociale vers le haut de la hiérarchie sociale (mobilité ascendante ou promotion sociale) ou vers le bas (descendants ou démotion sociale).

 

-Mobilité horizontaleconcerne un changement de secteur d’activité sans que cela implique un changement de l’échelle sociale.

 

 

B.     Mobilité structurelle et nette

 

-Mobilité structurelleest liée aux transformations de la structure des emplois (- d’agri, + de cadres…) dus par exemple au Prog Tech.

 

-Mobilité netteest liée à des permutations entre individus d’origines sociales différentes (fils ouvrier devient cadre et fils cadre devient ouvrier par exemple).

 

 

C.     Mobilité intergénérationnelle et intragénérationnelle

 

-Mobilité intergénérationnelle: un individu change de position sociale par rapport à ses parents.

 

-Mobilité intragénérationnelle: un individu change de position sociale au cours de sa vie.

 

 

Chap III : Démocratisation n’a pas baissé les inégalités

 

 

I.                    Polarisation

 

 

La polarisation met l’accent sur les écarts entre les situations sociales provoqués par le jeu des inégalités et le processus de regroupement des groupes sociaux autour des pôles opposés.

 

-Selon Marx, les inégalités et l’hérédité sociale restent marqués, produisant des processus de disparité, de fractures et de ségrégation entre les classes sociales dans une société conflictuelle.

 

-Dép. les 80s, les inégalités ont recommencé à ñdans les pays occidentaux.

 

-Ralentissement de la croissance a freiné la hausse des salaires.

 

-Les modes de vie sont loin d’être uniformisés = C diffère selon la catégorie sociale.

 

-Dégradation du marché du W et dvpt emplois précaires = origine de nouvelles inégalités.

 

-Ascenseur social est en panne pour les classes moyennes.

 

 

II.                  Reproduction des inégalités

 

 

-Selon les analyses de P. Bourdieu et Passeron, l’école est au cœur des mécanismes de la reP sociale.

 

-Le genre de diplôme, la durée des études et le niveau d’étude sont nettement corrélés avec l’origine sociale.

 

-L’accès aux filières sélectives et prestigieuses est de + en + fermé aux enfants des milieux populaires.

 

-Les filières sont socialement marquées : 2/3 des enfants du milieu populaire vont dans la série technologique et professionnelle.

 

=> Les inégalités se cumulent et se renforcent. Par exemple, les inégalités de logement et de qualité de vie entraînent une inégalité de réussite scolaire des enfants, ce qui a une conséquence sur les positions sociales qu’ils occupent à l’âge adulte.

 

 

ð  Pour Lipietz, la société a une tendance à être en sablier avec une paupérisation des ouvriers : « On observe un dégonflement du vaste centre des couches moyennes et l’apparition d’une société que l’on appelle la société des two-tiers ».

 

ð  Une étude menée depuis 2004 montre que les inégalités se creusent au profit des plus hauts revenus. Selon l’INSEE, le revenu annuel des 5 800 les plus riches va de 688 000 à 13 millions d’euros ; et la proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvreté est passée de 13.1% à 13.4% ce qui porte à 8 millions le nombre de pauvres.

 

ð  Sont pauvres, les individus qui perçoivent 908€ par mois.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité